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Les idées reçus sur le poêle à bûches

Installation d'un poêle à bûches

Se chauffer à moindre frais est possible grâce à des dispositifs présentant un fort rendement énergétique comme un poêle à bûches. Ce chauffage secondaire est parfait pour compléter un système de chauffage principal comme une pompe à chaleur. Malgré ses différents avantages, cet appareil fait l’objet de nombreuses idées reçues. Voici des éclaircissements sur ces affirmations souvent fausses.

Les poêles à bûches ne sont pas économiques

Le poêle à bûches figure parmi les systèmes de chauffage d’appoint les plus économiques en complément d’une pompe à chaleur utilisée pour le chauffage principal. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les statistiques liées à son utilisation ne cessent d’augmenter au fil des années. 

Pour une maison de 120 m² nécessitant 20 000 kWh/an, le coût estimé pour 15 ans est de 107 800 euros pour l’utilisation d’une pompe à chaleur. Il est de 78 900 euros pour un dispositif fonctionnant au propane. Si vous utilisez du gaz naturel comme source d’énergie, la dépense totale est de 41 500 euros. Pour la géothermie et les pellets, elle est de 39 900 euros.

Comparé à ces tarifs, le bois offre plus d’avantages économiques. L’investissement total lié à l’usage de ce combustible pour cette même période est de 22 900 euros. 

Les poêles à bûches ne sont pas écologiques

Les poêles à bûches figurent parmi les solutions de chauffage les plus respectueuses de l’environnement. Le bois utilisé comme combustible est une ressource facilement renouvelable grâce à une bonne gestion des forêts. Lors de l’achat du combustible, vérifiez son origine. Un bois provenant de la région ou issu d’une forêt gérée durablement vous permet de limiter l’empreinte carbone de votre installation de chauffage.

En termes de rejet global de CO2 en gramme/kWh, le combustible utilisé pour le poêle à bûches tient encore une meilleure place par rapport aux autres ressources énergétiques. Le fioul est le plus polluant avec une émission de l’ordre de 300 g/kWh, suivi du propane avec 257 g/kWh et du gaz naturel avec 229 g/kWh. 

La géothermie et la pompe à chaleur air/eau ont une faible émission de 56 g/kWh. Le bois, quant à lui, libère la même quantité de CO2 qu’il a absorbé. Il émet ainsi 0 g/kWh de CO2 dans l’atmosphère.

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