photo d'un poêle à 10 cm du mur

Poêle à 10 cm du mur : Risques et distance à respecter

Selon l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME), les feux domestiques liés au chauffage au bois représentent près de 15 % des sinistres en hiver. Installer un poêle à bois est une excellente façon de se chauffer, mais cela demande de respecter des règles de sécurité strictes. L’une des plus importantes concerne la distance entre le poêle et les murs.

Est-il possible d’installer un poêle à 10 cm du mur ?

Beaucoup pensent que 10 cm suffisent, mais c’est souvent très dangereux. Un poêle en fonctionnement peut, en effet, atteindre des températures extrêmes, parfois plus de 300°C. Placer l’appareil trop près d’un mur inflammable, comme une cloison en placo, peut facilement provoquer un incendie.  Il est donc crucial de connaître les distances de sécurité recommandées par les normes et les fabricants pour éviter ces risques.

Poêle à 10 cm du mur : Est-ce autorisé et sans danger ?

Pour des raisons de sécurité, il est fortement déconseillé de placer un poêle à seulement 10 cm d’un mur. La distance minimale requise est généralement d’au moins 20 à 30 cm pour les murs non inflammables, et bien plus pour les murs en matériaux combustibles.

Cette règle est primordiale pour prévenir tout risque d’incendie. La chaleur dégagée par le poêle, même s’il ne touche pas directement le mur, peut faire monter la température des matériaux environnants à des niveaux dangereux. Avec le temps, cette exposition constante à la chaleur peut fragiliser et assécher les matériaux, les rendant plus susceptibles de s’enflammer.

Il est donc crucial de toujours se référer aux instructions du fabricant de votre poêle et aux réglementations locales. Ne prenez aucun risque, une installation sécuritaire est la seule option pour se protéger et protéger votre foyer. Un espace suffisant assure une bonne circulation de l’air, ce qui aide à dissiper la chaleur et à maintenir une température sûre.

Quelle est la distance minimale entre poêle et mur ?

La distance minimale entre un poêle et un mur est une question de sécurité cruciale pour prévenir les risques d’incendie. Cette distance n’est pas fixe et dépend de plusieurs facteurs, notamment du type de poêle, du matériau du mur, et de la présence d’une protection thermique.

La règle d’or est de toujours se référer aux recommandations du fabricant, qui sont inscrites dans le manuel d’installation du poêle. Les fabricants spécifient une distance de sécurité précise, calculée selon les normes en vigueur, comme la norme européenne EN 13240. Ignorer ces directives expose à des dangers réels.

Si le mur est en matériau combustible (plâtre, bois, papier peint), la distance de sécurité est plus grande. À l’inverse, si le mur est incombustible (brique, béton, pierre), la distance requise est plus courte. Il est possible de réduire ces distances en installant une plaque de protection thermique ou un habillage pare-feu sur le mur. Ces dispositifs isolent la chaleur et protègent la surface murale.

En l’absence d’information précise du fabricant, les professionnels se basent souvent sur une règle empirique : la distance doit être au moins égale à 1,5 fois le diamètre du conduit de raccordement si le mur est incombustible, et jusqu’à trois fois si le mur est combustible. Il est impératif de respecter ces indications, car la chaleur émise par le poêle, même de manière indirecte, peut surchauffer et enflammer les matériaux inflammables. Il est toujours recommandé de faire appel à un professionnel pour une installation sécurisée et conforme aux réglementations locales.

Les risques liés au positionnement d'un poêle à 10 cm du mur

Placer un poêle à seulement 10 cm d’un mur représente un risque d’incendie majeur et va à l’encontre des règles de sécurité. La chaleur intense dégagée par l’appareil et son conduit peut, en effet, provoquer une surchauffe des matériaux du mur, même s’ils sont incombustibles comme la brique ou la pierre.

La conséquence la plus grave est la pyrolyse. Ce phénomène se produit quand des matériaux combustibles, comme le plâtre, le bois derrière une cloison, ou l’isolant, sont exposés de manière prolongée à une chaleur modérée. Ils sèchent progressivement et leur température d’auto-inflammation diminue, pouvant mener à une combustion spontanée. Un poêle trop près d’un mur en placo peut ainsi provoquer un feu sans qu’il n’y ait de flammes directes, un danger particulièrement insidieux.

Les distances minimales de sécurité sont définies par les fabricants et régies par la norme NF DTU 24.1. Elles prévoient généralement une distance d’au moins trois fois le diamètre du conduit de raccordement si le mur n’est pas protégé. Par exemple, pour un conduit de 150 mm, une distance de 45 cm est souvent requise. Placer le poêle à seulement 10 cm est donc une infraction claire à ces directives.

Bien que des plaques de protection thermique puissent réduire cette distance, une installation à 10 cm reste dans la plupart des cas insuffisante et dangereuse. Une installation non conforme annule également les garanties et les assurances en cas de sinistre.

Quelles sont les normes à respecter pour l’installation d’un poêle à bois ?

L’installation d’un poêle à bois est strictement encadrée par la norme française NF DTU 24.1, qui assure la sécurité des personnes et du logement. Ce texte de référence régit la conception et la mise en œuvre des conduits de raccordement et d’évacuation des fumées.

Premièrement, l’emplacement du poêle est crucial. Il doit respecter des distances de sécurité par rapport aux murs et aux meubles, qui sont définies par le fabricant dans le manuel d’utilisation. Si le mur est combustible, une distance de 37,5 cm est souvent demandée, ou trois fois le diamètre du conduit. Cette distance peut être réduite si une protection thermique est installée. De plus, une plaque de protection au sol est obligatoire si le revêtement est inflammable, et elle doit dépasser d’au moins 20 cm sur les côtés et 30 cm à l’avant du poêle.

Ensuite, le conduit de fumée doit être vertical, étanche, et résistant aux hautes températures. Il doit être dédié au poêle à bois. S’il s’agit d’un conduit existant, il est obligatoire de le tuber sur toute sa longueur après un ramonage. La sortie de cheminée doit dépasser d’au moins 40 cm le faîtage du toit pour garantir un bon tirage.

Enfin, une bonne ventilation est indispensable. L’appareil a besoin d’air pour une combustion efficace et sécurisée. Une entrée d’air dédiée, souvent une grille extérieure, doit être installée. Dans les constructions neuves ou les logements avec une VMC, il est impératif d’opter pour un poêle certifié « étanche » afin d’éviter tout refoulement de fumées.

En prévision de l’installation de votre poêle à bois, consultez les normes d’installation d’un poêle à bois, les normes de tubage d’un poêle à granulés, et les spécificités de l’installation d’un poêle à granulés avec conduit existant pour être paré à toutes les éventualités.

Que dit l’assurance en cas d’incendie lié à un poêle mal installé ?

En cas d’incendie lié à un poêle mal installé, la position de l’assurance dépend de plusieurs facteurs cruciaux. L’assureur examinera si l’installation a été réalisée dans les règles de l’art et si les obligations d’entretien ont été respectées.

Si vous avez fait appel à un professionnel certifié, c’est sa responsabilité civile professionnelle qui sera engagée. La garantie décennale du professionnel couvrira alors les dommages causés par une installation défectueuse pendant 10 ans. Conservez précieusement le certificat de conformité de l’installation, car il s’agit d’une preuve essentielle pour votre assureur.

En revanche, si l’installation a été effectuée par vos soins, les conséquences peuvent être plus lourdes. L’assureur pourrait considérer cela comme une « faute intentionnelle » ou une « négligence grave » de votre part. Dans ce cas, il pourrait refuser totalement l’indemnisation ou appliquer une réduction importante sur le montant de la prise en charge, selon les termes de votre contrat. De plus, il est impératif d’avoir déclaré l’installation de votre poêle à votre assureur afin que votre contrat soit ajusté en conséquence.

Enfin, même si l’installation est conforme, l’absence de ramonage régulier par un professionnel (généralement deux fois par an) peut aussi entraîner un refus d’indemnisation. Le certificat de ramonage est un document clé à fournir à votre assureur en cas de sinistre.

Vous hésitez concernant la marque de votre poêle à bois ou à granulés ? Consultez les témoignages de particuliers afin de vous faire votre propre opinion : 

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