Le Crédit d’impôt pour la transition énergétique
Le Crédit d’impôt pour la transition énergétique ou CITE est accessible aux ménages depuis 2014. Il a été reconduit en 2019 et basculera en tant que prime à partir de 2020. Cette aide couvre les dépenses relatives à l’achat des capteurs thermiques et photovoltaïques qui composent le système aérovoltaïque. Par contre, elle ne tient pas compte des frais d’installation sauf pour les ménages aux revenus modestes en se basant sur les critères de l’Anah (Agence nationale de l’habitat).
Pour cette année, le plafond des dépenses éligibles a été revu à la baisse puisqu’il s’élève désormais à 4 000 euros. C’est tout le système de plafonnement qui a subi une refonte pour fixer de nouveaux seuils, à savoir :
- un montant maximum de 200 euros par m² ;
- une surface recouverte de panneaux aérovoltaïques limitée à 20 m².
De ce plafond de 4 000 euros, on peut facilement calculer le montant maximal du crédit d’impôt pouvant être octroyé. À savoir 1 200 euros en sachant que le taux du CITE pour un investissement dans un système exploitant les énergies renouvelables est fixé à 30 %.
Dans la pratique, le CITE se traduit par une déduction de 30 % sur l’impôt sur le revenu de la personne éligible. Dans le cas où cette dernière ne serait pas imposable, l’État lui verse la somme équivalente par chèque ou par virement bancaire. Et si l’impôt sur le revenu est moins élevé que le crédit d’impôt, la différence sera attribuée à l’intéressé.